Le 25 novembre dernier, dans le cadre de la semaine de contrôle du Gouvernement par l’Assemblée nationale, j’ai interpellé la ministre déléguée Marie-Pierre VEDRENNE sur une situation qui perdure et sur laquelle j’ai été plusieurs fois interpellé par des employeurs de ma circonscription : des salariés étrangers pleinement intégrés dans nos communes, qui travaillent et contribuent à notre économie, se voient refuser leur régularisation, parfois avec une obligation de quitter le territoire.
Préfectures surchargées, casse-tête administratif pour les personnes concernées et leurs employeurs, entreprises locales mises en difficulté pour des questions administratives, le dispositif mérite d’être questionné.
En pensant maîtriser l’immigration en durcissant les régularisations par le travail, nous envoyons un signal brouillé : nous expulsons des personnes qui travaillent, pendant qu’en parallèle nous n’arrivons pas à éloigner celles qui posent de véritables problèmes pour la sécurité et la tranquillité publique.
Il y a pour moi deux urgences :
- Revenir sur la menace pénale planant les employeurs qui recrutent ces salariés.
- Clarifier le dispositif des « métiers en tension » pour que les entreprises puissent réellement recruter là où elles en ont besoin.
La France, plutôt que de se priver de travailleurs qui participent déjà à son effort économique, doit concentrer ses moyens sur l’éloignement de ceux qui menacent sa sécurité.