J’ai tenu à participer à la conférence de presse consacrée à la présentation d’un travail transpartisan que nous espérons voir aboutir à une proposition de loi sur la forêt. Ce travail a été initié par mes collègues députés Mme Sophie Panonacle et M. Hendrik Davi, et porté avec Mme Anne-Cécile Violland, Mme Chantal Jourdan, M. Bérenger Cernon, Mme Marie Pochon et moi-même, issus de différents groupes politiques.
Pour plusieurs d’entre nous, cette dynamique avait déjà commencé lors de la précédente législature, et nous l’avons relancée dès l’an dernier avec la nouvelle mandature.
Très vite, après les élections de 2022, l’urgence forestière s’est imposée : incendies, sécheresses, déséquilibres climatiques... Autant de signaux qui nous ont poussés à créer un espace de travail commun, au-delà des appartenances politiques. Je remercie toutes celles et ceux qui s’y sont engagés dès le départ ou qui nous ont rejoints en chemin.
La forêt nous enseigne que toute transformation durable prend du temps. Dans un monde pressé, il faut réapprendre à écouter ce rythme naturel. C’est cette valeur du temps qui doit orienter notre action.
L’humain fait partie du vivant. Se croire déconnecté de la nature, c’est aller droit dans le mur. Nous devons bâtir une stratégie d’adaptation sur le long terme, ancrée dans la diversité de nos forêts, la richesse de nos territoires, et les attentes des générations futures.
La forêt française est belle parce qu’elle est multiple, variée, vivante. C’est à nous de construire des trajectoires adaptées à chaque territoire, avec humilité, cohérence et persévérance.
Je suis fier de contribuer à ce travail collectif, dans un esprit de coopération. Car ce qui nous rassemble ici dépasse nos trajectoires individuelles : c’est l’avenir du vivant, et la responsabilité de transmettre.
