J’ai eu le plaisir d’intervenir lors de cet événement organisé par Solid Grounds et Planet Score, parrainé par le député Philippe Bolo, pour aborder les aspects environnementaux et nutritionnels de l’élevage ruminant. Cet après-midi d’échanges a été une véritable plongée au cœur des enjeux scientifiques, sociétaux et écologiques qui entourent nos pratiques agricoles.
L’événement a réuni un panel exceptionnel d’intervenants, parmi lesquels Myles Allen, professeur à l’Université d’Oxford, rapporteur du GIEC et co-auteur du rapport spécial sur la trajectoire 1.5°C, ainsi que Michelle Cain, vice-présidente du comité technique sur le méthane à la FAO et maître de conférences à l’Université de Cranfield.
Les échanges ont permis de rappeler une vérité essentielle : les méthodes actuelles d’évaluation environnementale conduisent à des conclusions trompeuses.

Un œuf en batterie mieux noté qu’un œuf plein air ? Un poulet intensif brésilien jugé plus « vertueux » qu’un agneau français sur pâturage ? Ces aberrations fragilisent nos filières durables et pénalisent les pratiques vertueuses, pourtant si vitales dans nos territoires.
Les interventions des scientifiques et agriculteurs ont apporté un éclairage précieux sur l’impact climatique des élevages ruminants, tout en soulignant l’importance de méthodes de calcul alternatives, déjà expérimentées dans certains pays.
Je tiens à remercier chaleureusement Sabine Bonnot, présidente de Planet Score, pour l’invitation, ainsi que mon collègue Philippe Bolo pour l’organisation et le parrainage de cet événement essentiel. Un grand merci également à Dominique Potier et Benoît Biteau, avec qui nous avons conclu cette séquence riche en échanges et en perspectives.

