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Examen en séance publique de la proposition de loi sur l’utilisation des drones pour le traitement des maladies des cultures
Une avancée essentielle pour nos agriculteurs
Le 2 décembre nous avons débattu à l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant à moderniser le traitement des maladies des cultures à l’aide de drones. J’ai eu l’honneur de porter la parole de mon groupe, le Modem, tout au long de cette discussion.
Où en sommes-nous ?
Le texte a été adopté en Commission des Affaires Économiques le 27 novembre.
Lundi 2 décembre, malgré des débats vifs et des tentatives d’obstruction de certains groupes, nous avons réintroduit des amendements essentiels pour revenir à l’esprit initial de la proposition.
Mais… nous n’avons pas pu aller au bout : il a manqué 30 minutes pour finaliser et voter ce texte.
Ce blocage ne doit pas empêcher une avancée attendue par nos agriculteurs !
Pourquoi ce texte est important ?
- Pour pérenniser l’usage des drones pour les cultures en pentes, notamment les vignes, avec des produits à faible risque et pour l'agriculture biologique.
- Pour réduire les risques et la pénibilité pour les agriculteurs.
- Pour cibler précisément les traitements pour limiter l’impact environnemental.
- Pour faire face au changement climatiques, fortes pluies et sécheresse, qui rendent les terrains de plus de plus difficilement accessible.
- Pour répondre aux défis du changement climatique : terrains rendus inaccessibles par les fortes pluies ou la sécheresse.
- Pour expérimenter cette technologie sur d’autres cultures en difficulté, notamment dans les Outre-mer, sous l’encadrement strict de l’ANSES.
Et maintenant ?
Le texte reviendra à l’ordre du jour le 3 février. Nous irons jusqu’au bout pour qu’il soit adopté et transmis au Sénat.
Je reste déterminé à défendre cette proposition essentielle. Merci à Jean-Luc Fugit, rapporteur du texte, pour son travail et son soutien lors des débats.