En commission des affaires européennes, j’ai défendu une proposition de résolution européenne (PPRE) transpartisane dont je suis co-signataire. Cette dernière vise à faire reconnaître le droit à l’eau potable et à un assainissement de qualité comme un droit fondamental dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union.
Cette PPRE poursuit le travail transpartisan déjà amorcé avec le dépôt de la proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire le droit à l'eau dans la Charte de l'environnement en mars 2023, puis à nouveau en novembre 2024.
L’Europe fait face à des défis majeurs :
• Stress hydrique croissant, particulièrement dans les pays euro-méditerranéens
• Pollution diffuse, notamment par les PFAS, qui menace durablement la ressource
• Fragilisation des écosystèmes sur l’ensemble du continent
Aussi, reconnaître ce droit au niveau européen permettra de donner à chaque État membre les moyens d’agir, de garantir un haut niveau de protection de l’eau et d’assurer un accès digne et sûr pour toutes et tous.
Comme je l’ai rappelé en commission : la vie, qu’elle soit humaine, animale, végétale, fongique ou microbienne, est toujours et intimement, liée à l’eau. La protéger est donc une condition de survie autant qu’un impératif civilisationnel.
Le vote de cette résolution constitue une première étape déterminante. Je sais pouvoir compter sur la diplomatie française et nos eurodéputés pour porter cette ambition à l’échelle européenne.
Parce que protéger l’eau, c’est protéger le vivant