J’ai attiré l’attention de Madame Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme, sur les difficultés croissantes rencontrées par les propriétaires de chambres d’hôtes, confrontés à l’accumulation de réformes fiscales et administratives récentes.
Entre la baisse du seuil d’exonération de TVA, l’application de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, ou encore l’impact de la loi Le Meur, ces mesures pèsent lourdement sur un secteur fragile, souvent porté par des indépendants investis, en particulier dans les territoires ruraux.
Ces établissements, bien plus que de simples lieux d’hébergement, sont des moteurs de lien social, de vitalité économique locale et de valorisation de notre patrimoine. Leur modèle, fondé sur la convivialité, le service personnalisé et l’ancrage territorial, ne peut être assimilé à celui des meublés de tourisme classiques.
J’ai souligné l’importance d’un accompagnement adapté pour ces professionnels, et la nécessité de préserver un équilibre juste entre régulation et viabilité économique. La ministre, représentée par Madame Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics, a rappelé les objectifs poursuivis par ces réformes et l’écoute du Gouvernement vis-à-vis des professionnels du secteur.
Je resterai mobilisé pour que les spécificités de ces petites structures soient pleinement prises en compte, notamment à travers une concertation renforcée avec les acteurs concernés. Ces chambres d’hôtes jouent un rôle précieux pour l’attractivité de nos territoires et méritent un cadre clair, stable et soutenable.