Peut-on réellement prendre le risque de laisser des déchets toxiques enfouis sous nos pieds, sans certitude sur leur confinement à long terme ?
Cette question est essentielle pour l’avenir de notre territoire et la préservation de notre ressource en eau.J’ai participé à une réunion avec le cabinet du Premier ministre, aux côtés de Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace, de deux conseillers alsaciens du bassin potassique et de sept autres parlementaires alsaciens pour évoquer la situation critique de Stocamine.
Une expertise qui remet en question la décision de confinement
Lors de cette rencontre, nous avons présenté les travaux approfondis de Georges Walter, ancien directeur Environnement et Cadre de vie du département du Haut-Rhin. Son analyse remet en cause les conclusions des études précédentes et, par conséquent, la décision politique de confiner définitivement les déchets toxiques.
Un risque majeur pour la nappe phréatique du Rhin
Nous avons insisté sur les incertitudes qui entourent le confinement des déchets, une stratégie qui repose sur des conditions instables et qui pourrait avoir des conséquences dramatiques :
- Si les puits de confinement ne tiennent pas sur le long terme, les modèles actuels deviennent obsolètes.
- Le risque de contamination de la nappe phréatique pourrait survenir bien plus vite et avec une ampleur bien plus grave que prévu.
Face à ces incertitudes, nous demandons :
✅ L’arrêt immédiat des travaux en cours sur le confinement des déchets.
✅ Un moratoire pour reconsidérer les solutions de gestion des déchets toxiques.
✅ L’extraction des déchets, seule solution garantissant la sécurité de notre environnement.
La préservation de notre nappe phréatique et de notre environnement est une responsabilité collective. Nous ne pouvons pas laisser ce risque être ignoré.
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