Étant à Paris ce vendredi pour les discussions budgétaires, j’étais représenté ce matin par mon collaborateur à la rencontre organisée par la MSA d'Alsace à Colmar.
Deuxième régime de protection sociale en France, la MSA est le guichet unique du monde agricole : santé, famille, retraite, cotisations, médecine du travail, actions sanitaires et sociales.
Présidée par David Herrscher, elle assure ses services à plus de 101 000 adhérents.
La MSA a fait un pari audacieux : maintenir 12 points d’accueil physiques en Alsace.
Un choix qui porte ses fruits : humaniser le service, accueillir, accompagner, et apporter des réponses concrètes.
Voilà une approche simple et pragmatique du service public, telle qu’on aimerait en voir plus souvent.
Cette rencontre a permis de faire le point sur les dossiers réglementaires en cours et sur les évolutions à venir, notamment concernant les droits des bénéficiaires.
Autre sujet important : la mise en œuvre de la loi adoptée en 2022 à l’Assemblée nationale et en 2023 au Sénat, qui vise à porter le calcul de la retraite des agriculteurs non-salariés sur les seules 25 meilleures années de revenus. Une avancée importante, qui sera effective à partir du 1er janvier 2026.
Le combat de la simplification reste également central.
Parmi les outils concrets, le TESA simplifié constitue un levier essentiel pour les employeurs de saisonniers, une part non négligeable de nos exploitants qui travaillent avec les saisons.
C’est une réponse concrète et efficace, qui montre qu’on peut simplifier sans fragiliser.
Je veux saluer l’engagement du président David Herrscher, du vice-président Étienne Losser, de l’ensemble des administrateurs, ainsi que Arnaud Crochant, directeur général, Alain Malgras, directeur adjoint, et Jérémy Baret, sous-directeur en charge de l’action sur les territoires, pour la qualité des échanges.
Plus largement, je veux redire mon attachement à ce service public essentiel, au cœur du monde agricole.
