Aujourd’hui, j’ai pris part au vote sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026, pour lequel j’ai voté "pour".
Nous avons un Premier ministre qui a fait le choix de s’appuyer pleinement sur le Parlement, en renonçant à l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution. Ce choix, réclamé depuis plusieurs années par de nombreuses forces politiques, redonne toute sa place au débat démocratique.
Face aux responsabilités qui sont les nôtres, dans un contexte national et international particulièrement difficile — guerre dans le monde, fragilité de plusieurs secteurs économiques, crise de confiance — nous devons plus que jamais rechercher un compromis. Le seul remède consiste à tenir à ses convictions tout en avançant sur le chemin de l’accord, pour ainsi arriver à la concorde.
Voter le PLFSS 2026, c’est respecter l’héritage d’Ambroise Croizat, et de l’union née à la Libération, qui avait su dépasser les clivages politiques pour créer la Sécurité sociale. Ce système protège chaque individu et forge ce lien social essentiel qu’est la solidarité. Ne pas adopter ce budget, c’était prendre le risque d’affaiblir ce lien.
Bien sûr, plusieurs points de ce texte peuvent être discutés et appellent à des améliorations. Mais, il résulte d’un compromis, construit pour répondre à l’urgence de doter notre système social d’un cadre financier stable.
Ainsi, c'est en démocrate que j'ai voté pour ce texte et je me réjouis de son adoption, qui permet de donner à notre pays un budget social, où l’intérêt général l’emporte sur les postures partisanes.