J’ai participé à plusieurs auditions dans le cadre de l’examen de la proposition de loi (PPL) visant à améliorer le traitement des maladies affectant les cultures végétales grâce à l’utilisation d’aéronefs télépilotés, dite "PPL drone".
Ces échanges constructifs ont réuni des représentants des Chambres d'agriculture, du Ministère de l'Agriculture, de l’association EURODOM, de l'ANSES, ainsi que Pascal Lavergne, ancien député et initiateur de la proposition de loi lors de la précédente législature. Je remercie chaleureusement le rapporteur, Jean-Luc Fugit, pour avoir repris ce projet essentiel.
Depuis le début, je soutiens pleinement cette proposition ambitieuse, fruit d’un travail collectif, que nous espérons voir adoptée prochainement. Elle apporte des solutions modernes aux défis auxquels sont confrontés nos agriculteurs, en particulier dans la filière viticole.
Les vignerons travaillent souvent dans des conditions difficiles, sur des parcelles escarpées où leur santé et leur sécurité sont en jeu. Grâce à l’utilisation de drones, cette loi permettra des traitements agricoles plus sûrs et plus efficaces.
Cette mesure marque une avancée décisive, répondant à trois défis essentiels :
Innovation agricole pour faire face aux changements climatiques, tels que les fortes pluies et la sécheresse qui rendent difficilement accessibles les parcelles et qui nécessitent une grande réactivité ;
Amélioration des conditions de travail, en réduisant la pénibilité et surtout les risques ;
Respect de l’environnement, grâce à des solutions durables adaptées à la diversité des territoires, en métropole comme dans les outre-mer.
C’est un pas important vers une agriculture moderne, durable et respectueuse de la santé humaine et environnementale mais aussi une forte attente de la part de celles et ceux qui sont directement concernés.
