Hier, l’Assemblée nationale et le Sénat ont trouvé un accord en Commission mixte paritaire sur la version finale de la loi visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie.
Alors que l’été approche et que l’on connaît déjà les premières périodes de sécheresse de l’année, cette loi est une véritable nécessité pour protéger nos forêts des risques incendies.
Mise en place d'une stratégie nationale, obligations de débroussailler renforcées avec des amendes accrues en cas de manquement, meilleur aménagement des forêts, peine pour jet de mégot, interdiction de fumer dans les bois ou forêts lors des périodes à risque ...Cette loi est le fruit d’un travail exhaustif qui traite les différents aspects et leviers à mobiliser pour lutter efficacement contre les incendies.
Cette loi est d’autant plus importante pour moi qu’elle intervient après la clôture des travaux de la mission d’information dont j’ai fait partie depuis le début de mon mandat, sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers.
Ce texte majeur ne sera, sans aucun doute, qu’un premier acte dans ce grand défi que nous avons relevé face aux feux. C’est en effet un thème qui nécessitera de permanentes adaptations du fait d’évolutions dont nous connaissons la tendance, mais dont nous ignorons l’importance et la déclinaison concrète sur les territoires.
Nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui quels seront les territoires les plus vulnérables aux incendies demain, cela a été malheureusement confirmé par le feu de forêt qui s’est déclenché dans les Vosges il y a quelques jours.
La prévention doit donc être au centre de la gestion de nos massifs forestiers et celle-ci devra se faire en amont, sur l’ensemble des massifs, à travers notamment la réouverture des milieux délimitant les espaces boisés et leur entretien régulier.
