J’étais à l’inauguration de la 42ème Foire Éco Bio d’Alsace, qui se tient au Parc Expo de Colmar depuis 2007, après avoir connu 25 éditions à Rouffach, là où elle est née grâce à l’impulsion d’Henri Bannwarth, qui a ensuite passé le relais à Jean-Pierre Frick. Tous deux ont été des pionniers de la sensibilisation à l’agriculture biologique, et ont su, dès le départ, poser les bases d’un événement d’ampleur pour démocratiser cette agriculture respectueuse du vivant.
Cette foire est devenue une manifestation européenne de référence, accueillant des exposants et des savoir-faire venus de toute la France mais aussi de l’étranger, notamment d’Allemagne et de Suisse. L’Alsace, au cœur de la région rhénane, est un terreau idéal pour cette ouverture et ce croisement des cultures agricoles.
Après une balade dans les halls du Parc Expo, nous avons découvert une fresque magnifique, dessinée par un artiste, retraçant les grandes étapes de l’évolution de notre société depuis le Néolithique, montrant combien l’agriculture est au cœur des transformations sociales.
Aujourd’hui, le rythme des changements s’accélère, et cette foire nous invite à réfléchir à l’équilibre nécessaire pour répondre aux défis environnementaux, préserver les écosystèmes, la santé humaine, et retrouver du sens. C’est l’objet même de cette foire.
Aux côtés du Maire de Colmar Éric Straumann, de ma collègue députée Brigitte Klinkert, d’élus locaux et de maires d’Alsace, nous avons redit combien cet événement porte haut les couleurs de l’engagement environnemental alsacien. Merci aux organisateurs pour leur fidélité à ces convictions depuis 1982.
L’agriculture est au cœur des enjeux d’avenir. Une agriculture respectueuse de la vie, qui innove, qui cherche le progrès environnemental. C’est une voie d’avenir.
Merci à la Foire Éco Bio de nous le rappeler chaque année, de proposer des pistes concrètes pour bâtir un futur durable, de valoriser des savoir-faire et de les partager. Elle permet aussi à nos jeunes agriculteurs d’oser, d’innover, avec le soutien des consommateurs que nous sommes.
Mais j’ai aussi tenu à rappeler un point essentiel : on ne peut pas demander à nos agriculteurs de relever tous ces défis tant qu’ils ne bénéficient pas d’une rémunération digne. Tout travail mérite salaire. Or, l’un des métiers les plus indispensables de notre société reste encore mal reconnu. Le chantier le plus urgent est de permettre à nos agriculteurs de vivre dignement de leur travail.
Merci enfin à Bertrand Burger pour son engagement renouvelé chaque année en faveur de cette belle manifestation.