Durant les débats autour du budget 2026 de la Sécurité sociale, défendu le rétablissement de mon amendement visant à étendre aux retraités relevant du régime agricole le taux réduit de taxe de solidarité additionnelle (TSA) de 6,27 % sur les contrats d’assurance maladie complémentaire.
En effet, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, il a été supprimé par les sénateurs, qui sont pourtant considérés comme des élus représentants les territoires, leurs difficultés.
Pourtant, il s’agit de rétablir l’équité entre agriculteurs actifs et retraités, protéger le pouvoir d’achat des plus modestes, et soutenir la justice sociale en zone rurale.
Cet avantage dont bénéficient aujourd’hui les actifs agricoles ne s’applique pas aux retraités. Or, ces derniers ont souvent des revenus modestes et vivent dans des territoires ruraux où l’accès à une complémentaire santé abordable est essentiel.
Cette situation crée une rupture de solidarité injustifiable entre générations : ces anciens actifs ont consacré leur vie au monde agricole, ils ont contribué, ils méritent le même soutien pour préserver leur santé, leur dignité.
Si certains considèrent que les économies doivent se chercher sur le prix de la couverture santé des retraités agricoles, alors même que cette mesure ne concerne qu'un nombre limité de personnes, je ne partage absolument pas cette vision.
Malheureusement cette fois l’Assemblée n’a pas eu la force d’oser faire ce choix. Ce n’est que partie remise, pour ma part je continue le combat. Pas question de ne pas joindre les actes à la parole.