A l’invitation du Président de la Chambre des Métiers d’Alsace (CMA), Jean-Luc HOFFMANN, j’ai participé, avec ma collègue Brigitte KLINKERT, à un temps d’échanges au Centre de Formation d’Apprentis (CFA) Marcel Rudloff de Colmar.
Cet établissement est essentiel pour préserver et dynamiser l’artisanat, le commerce et l’industrie en Alsace et dans le bassin rhénan. Nous sommes très fiers, nous les parlementaires, d’avoir un tel outil à la disposition de nos jeunes pour se former à des métiers essentiels pour l’avenir économique de notre territoire.
Lors de cet échange, nous avons pu faire le tour des installations, découvrir les réalisations récentes et les chantiers en cours ainsi que les investissements importants qui ont été réalisés dans les ateliers et les laboratoires. Le Président et ses équipes nous ont également fait part du développement du nombre d’apprenants et des problématiques à l’apprentissage dans les filières artisanales et notamment leurs inquiétudes quant aux niveaux de prise en charge financière de ces formations.
J’ai été très sensible, en tant que parlementaire, à l’idée que le coût contrat engendré par ces formations de grande qualité coûte plus cher que des formations plus théoriques sur lesquelles on a tendance a porté l’effort de la contribution financière. Dans les filières artisanales, les investissements concernant les formations en continue sont beaucoup plus importants car l’apprentissage de ces métiers de la vie concrète nécessitent des installations coûteuses. Il est donc nécessaire de repenser les choses car la France productive et industrielle de demain nécessite de mettre des moyens, et ce dès la formation.
Je félicite l’enthousiasme et la détermination avec lesquels la CFA et la CMA avancent dans leurs projets d’amélioration continue de leurs formations. Leurs missions sont nécessaires car l’avenir de l’Alsace est un avenir économique qui passera par de la compétence de territoire que nous devons former.
Avec cinq pôles de formation et plusieurs niveaux de qualification (pôles commerce, beauté, gastronomique, énergie et construction, automobile), le CFA de Colmar propose une offre de formation riche dans des métiers d’artisanat et de commerce qui permet de répondre aux besoins de notre tissu industriel, commercial et artisanal alsacien.
L’alternance permet de concrétiser l’envie de réussite de nos jeunes, c’est un outil fondamental qui ne laisse personne sur le côté. Si la motivation existe, les CFA peuvent prendre en charge cette formation par alternance qui est nécessaire pour former des gens compétents dans le tissu industriel et commercial alsacien. Lors de nos visites d’ateliers, j’ai constaté l’enthousiasme et la curiosité des apprentis avec qui nous avons discuté. J’ai tenu à exprimer à ces jeunes très motivés ma fierté car ils incarnent cette France qui se lève tôt et qui porte haut les ambitions artisanales de notre pays.
Il est de notre devoir, non seulement de préserver cet outil, mais également de lui donner les moyens de développer cette capacité à accompagner nos jeunes et nos concitoyens dans ces formations et l’acquisition de compétences pointues afin d’être l’ossature de l’Alsace productive de demain.
Bravo au CFA, ses responsables et ses équipes, pour leur ambition et leur travail au quotidien ainsi qu’au Président de la CMA et à ses équipes qui portent la cause des CFA.
