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Petit déjeuner de travail avec Madame Maud Lelièvre, Présidente du Comité Français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
En tant que vice-Présidents du groupe d’étude "Espaces naturels protégés" de l’Assemblée nationale, Laetitia Saint-Paul, députée du Maine-et-Loire, et moi même avons eu le plaisir d’accueillir Madame Maud Lelièvre, Présidente du Comité Français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et Monsieur Erwan Cherel, responsable des aires protégées de l’UICN, dans le cadre d’une audition conjointe avec le groupe d’étude « Eau et biodiversité ».
L’UICN est une autorité mondiale, composée d’organisations gouvernementales et de la société civile, qui travaille pour la création et l’implémentation des mesures nécessaires pour sauvegarder le monde naturel.
L’activité humaine transforme les paysages. Un tiers des terres est aujourd’hui dégradé ou en voie de dégradation, ce qui nuit à la biodiversité et met en péril des services écosystémiques essentiels tels que le stockage de carbone.
Les aires protégées, gérées de manière efficace et équitable, offrent une solution pour préserver la nature et soutenir le développement durable. Nous avons donc évoqué leur nécessaire intégration dans les dynamiques territoriales et la valorisation des initiatives portées par les citoyens et les territoires.
Ainsi, nous avons discuté des pistes d’action autour des Autres Mesures de Conservation Efficace par Zone (AMCEZ). Ces aires sont des surfaces qui ne sont pas des aires protégées au sens de l'UICN (zones pleinement dédiées à la conservation de la nature), mais qui participent de fait à la conservation des habitats et des espèces. Cet outil, conçu dans une optique de cohabitation possible entre l'homme et la nature au cours de la 10ème COP de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), mériterait d’être plus soutenu par la France.
Je tiens à remercier l’UICN France d’avoir accepté notre invitation et à saluer l’action qu’ils mènent pour la protection du vivant. Un grand merci aussi à mes collègues Emmanuel Mandon, Lysiane Métayern et Jérémie Iordanoff pour leur participation.