Très heureux d’avoir été nommé membre de la mission d’information sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers. C’est avec responsabilité que je m’investirai pleinement dans les travaux de cette mission qui devront permettre de définir une véritable stratégie de gestion de nos massifs forestiers afin de rendre nos forêts plus résilientes au changement climatique.
C’est d’ailleurs le sens de mon intervention de ce matin en tant qu’orateur du groupe MODEM, lors de l’audition de Jean-Yves Caullet, président du conseil d’administration, et d’Olivier Rousset, directeur général par intérim de l’Office national des forêts (ONF). Convaincu de l’importance d’une sylviculture plus proches des cycles naturels et de la nécessité de rapprocher logique économique et logique écologique de gestion de nos forêts, j’ai demandé comment l’ONF compte repenser la sylviculture à l’échelle nationale en se basant sur les potentiels des écosystèmes locaux.
J’ai également voulu ouvrir la discussion sur les espaces ouverts de moins en moins nombreux à cause notamment des abandons des activités de culture ou d’élevage en leur demandant s’il ne faudrait pas abandonner certaines zones redevenues forestières suite à la déprise agricole, afin de les transformer en espaces ouverts propices aux activités d’élevage. Ces espaces intermédiaires entre zones habitées et massifs forestiers permettraient de réduire les risques d’incendies aux périphéries des zones habitées et notamment dans les vallées.
