Mercredi dernier, à Paris, j'ai participé à la table ronde "Effondrement de la biodiversité : quelles politiques adopter pour la conservation et la coexistence des espèces sauvages ?", organisée par l'association Convergence, Animaux, Politique (CAP), qui œuvre pour l'amélioration de la condition animale par des avancées politiques au niveau national.
Aujourd'hui, la protection de la faune sauvage et de la biodiversité relève à la fois d'une nécessité éthique (le bien-être des animaux), d'une urgence écologique (la préservation des espèces et des écosystèmes) et d'un enjeu démocratique (le partage des espaces naturels et la sécurité des usagers).
Selon le rapport Planète vivante 2022 du Fonds mondial pour la nature (WWF), les populations d'oiseaux, de poissons, de mammifères, d'amphibiens et de reptiles ont diminué de 69 % entre 1970 et 2018. Nous assistons aujourd'hui à une véritable extinction de masse. La protection des animaux sauvages et de la biodiversité commence par la protection des petites créatures (oiseaux, reptiles, batraciens) qui contribuent à donner vie à nos sols et à nos écosystèmes et améliorer l'adaptation de ces derniers au changement climatique avec qu'ils puissent mieux accueillir d'autres espèces végétales et animales.
